Des coups de pied au cul qui se perdent…
Arnaud Montebourg veut maintenant donner « des coups de pied aux fesses » aux patrons de la grande distribution qui ne jouent pas le jeu du « made in France ».
Nous sommes habitués aux dérapages de ce ministre aussi incompétent que farfelu et donc personne ne s’étonnera que, pour prôner « la préférence nationale » (ce qui est une bonne idée mais, en principe, interdit par nos textes absurdes) un membre de ce gouvernement ose affirmer que les lois sont inutiles et qu’il vaut mieux recourir aux châtiments corporels.
Cela dit, il faut reconnaitre que l’idée du coup de pied au cul n’est pas mauvaise. On a d’ailleurs l’impression qu’un très grand nombre de Français aimeraient bien donner des coups de pied au cul à un très grand nombre de nos responsables. Et pas forcément aux dirigeants des groupes de grande distribution.
Aujourd’hui, par exemple, François Hollande est à Bangui et Jean-Marc Ayrault lance, à Matignon, les premières discussions sur le pseudo Pacte de responsabilité. Deux superbes occasions de donner des coups de pied au cul. Un bourbier et une escroquerie.
Dans la capitale centrafricaine, notre généralissime d’opérette va passer en revue nos parachutistes en gonflant sa poitrine, tout étonné lui-même d’avoir pu d’un mot, comme César en personne, envoyer sa légion pacifier des tribus sauvages au bout du monde. Mais, en fait, il va évidemment constater que ceux qui, moins courtisans que les autres, lui avaient déconseillé de se lancer dans cette expédition néocoloniale vouée à l’échec avaient parfaitement raison.
En prétendant arrêter les tueries et mettre un terme à une guerre civile ethnico-religieuse dans un pays qui, en réalité, n’a jamais existé, Hollande a plongé tête baissée dans le pire des bourbiers. Ignorant tout de l’Afrique, il s’est imaginé qu’en envoyant un petit détachement de nos troupes d’élite il calmerait des haines ancestrales, il apaiserait l’éternel conflit qui oppose dans cette partie de l’Afrique musulmans et chrétiens.
Grisé par son succès au Mali où nos Rafales avaient pu facilement détruire les colonnes de jeeps des islamistes qui fonçaient vers Bamako, il a cru que quelques centaines de bérets verts ou rouges pourraient sans problème mener une opération de police pour désarmer quelques dizaines de milliers de fanatiques s’entretuant, au nom de leur Dieu respectif, à coups de machette et de coupe-coupe.
Le conflit centrafricain où une moitié de la population veut exterminer l’autre moitié et vice-versa n’a rien à voir avec le conflit malien où quelques bandes d’étrangers plus ou moins organisés voulaient s’emparer du pays pour y imposer la Charia. On notera d’ailleurs au passage que les islamistes en question commencent à revenir à Gao et à Tombouctou.
Bref, il va falloir recommencer au Mali et on n’est pas sortis de l’auberge centrafricaine. Une fois de plus on se demande ce que la France est allée faire dans ces galères. Voilà qui mérite bien un coup de pied au cul présidentiel.
Quant au Premier ministre dont on annonce une fois de plus le prochain licenciement sans indemnités et qui devait lancer une gigantesque réforme de notre fiscalité qu’on a déjà oubliée, il est maintenant de corvée pour animer des discussions entre les partenaires dits « sociaux » sur le Pacte dit « de responsabilité » qu’on nous présente désormais comme l’idée géniale (et un peu tardive) du quinquennat qui va relancer l’économie et juguler le chômage.
Or, avant même de s’asseoir à la table de Matignon, le Medef, la CGT et FO ont très clairement fait savoir qu’ils n’étaient pas dupes de cette escroquerie qui consisterait à échanger des baisses de charges des entreprises contre des promesses d’embauches par ces mêmes entreprises.
Tout le monde sait que les baisses de charges sont indispensables et au plus tôt si on veut éviter la mort programmée et définitive de toutes nos entreprises et tout le monde sait que ces entreprises ne pourront embaucher que quand -et si- ces baisses de charges leur auront permis d’investir, d’innover et de retrouver un minimum de compétitivité. C’est-à-dire dans quelques années.
En voulant faire croire que ce pacte est du « donnant-donnant », je baisse vos charges ce soir et demain matin à l’aube vous embauchez un ou deux millions de chômeurs, Ayrault mérite, lui aussi, un superbe coup de pied au cul…
Mots-clefs : Ayrault, Hollande, Montebourg
28 Fév 2014 18:55 1. infraniouzes
Ce matin sur RTL, le malheureux ministre Sapin, interrogé par le fielleux Aphatie, n’arrivait pas à prononcer « préférence nationale » en parlant de la grande distribution. Il s’étouffait littéralement. Il est vrai que cela renvoie directement au FN qui l’emploie pour le travail des Français dans leur pays. Quelle moment délicieux. J’en ris encore…
28 Fév 2014 22:55 2. Maxime
Dans les commentaires que j’ai laissés sur le site de Monsieur Desjardins, je crois n’avoir jamais tapé sur Montebourg…. je le trouve drôle. Il ne faut pas non plus compter sur moi pour asticoter Royal, pour la même raison. Quand des socialistes sont ridicules, comiques malgré eux ou par nature, mais ne sont pas nuisibles, il ne faut pas hésiter à être bon public, et à rire franchement. Les socialistes ou apparentés, à forte capacité de nuisance, Valls, Taubira, Belkacem, Peillon, Duflot, Hamon, etc… ne me font jamais rire ; même Hollande avec son casque sur un tricycle est sinistre. Chez eux, le sectarisme et la méchanceté l’emportent sur la bêtise. Il ne faut jamais avoir peur d’un roquet qui aboie, mais il faut toujours s’en méfier, car il peut mordre. Quand une meute d’enragés sectaires tient les manettes de la France, on en vient à espérer l’apparition d’un Pasteur avec une seringue remplie d’un puissant antiviral, d’une bonne fée avec une baguette magique qui lancerait un sort pour anéantir les manipulateurs au service d’une cause qui n’est jamais celle des Français.
Je me suis rendu compte, depuis une dizaine d’années, que les élections ne servent à rien pour faire bouger les choses. Un bulletin de vote ne peut rien, quand le jeu est truqué, car les adversaires n’en sont pas vraiment. Les partis politiques, pour éviter les magouilles avec des valises remplies de billets, sont fiancés par de l’argent public. Ce n’est pas un progrès, c’est un renforcement du système qui nous oppresse, et qui rend encore plus difficile l’émergence de nouvelles forces politiques. Le système est bien verrouillé, protégé contre les intrus qui voudraient le réformer par, entre autres, des chiens de garde la bave aux lèvres, œuvrant dans tous les médias officiels.
Tout ce système ne subsistant que par de l’argent public, il s’effondrera quand les caisses seront vides, l’argent ayant été dilapidé pour rien de concret. Où sont les grand travaux, où sont les grands projets industriels ? La France meurt de ne faire que du social, de croire à la semaine des quatre jeudis. Cela sera possible dans l’avenir, par les progrès de la science dans le domaine de l’atome… mais pour le moment il faut travailler pour vivre. Les Français savent cela… quant aux énarques… Mais se sentent-ils Français ceux-là ?
01 Mar 2014 2:13 3. MdePONTKALLEG
JEAN-MARC AYRAULT N’OUBLIE PAS LA CAPITALE BRETONNE !
Juste un mois avant les Municipales, Le Premier Ministre, est venu inaugurer la ligne de tram-train, Nantes-Chateaubriant. Il est venu également décorer de l’Ordre national du Mérite,
Monsieur Ali Rebouh, 8ème adjoint à la Mairie de Nantes, adjoint délégué à la vie associative, développement des projets associatifs et pratiques émergentes (sic) .
80 gendarmes / 40 manifestants bien inoffensifs : 2 gendarme pour 1 !
http://www.politicvisio.com/n31-france/article-ayrault-inaugure-le-tram-train-a-nantes-la-ville-envahie-p.html?id=8164
01 Mar 2014 8:31 4. ar!stide_lancien
EGALITE, EGALITE ! Que de « couillonnades » on commet en ton nom !!!
Au nom de l’Egalité, les Socialistes ont imposé le mariage pour tous qui nie toute différence entre un homme et une femme .
Au nom de cette même Egalité, les Socialistes veulent imposer des couples entre un homme et une femme aux électeurs qui voteront pour les cantonales en 2015 !
Cherchez l’erreur ?
01 Mar 2014 9:30 5. infraniouzes
Si on veut donner des coups de pied au cul, il ne faudra pas oublier, dans la distribution, la CGT-spectacle et les autres syndicats du même acabit qui ont encore montré leur toute puissance her soir. Je veux parler de la distribution des César, cérémonie obligée pour faire parler de soi, même si on est un médiocre, car le battage fait autour de l’événement est immense. Hier soir, on a donc consacré les inféodés du système en oubliant, comme par hasard les vrais comédiens comme Fabrice Luchini. J’avais parié avec ma femme, avant d’aller nous coucher, qu’il n’aurait rien cette fois encore; pari gagné ! Mais il faut dire que cet acteur, ce comédien génial, avait fait ouvertement profession d’être de droite. Il avait fustigé, il y a peu, le socialisme, en direct sur le plateau de Fr 2. Quelle horreur absolue ! On n’avait jamais vu ça ! Quelle lèse majesté ! Allez vite, dehors. A mettre dans le même sac que Depardieu et Delon, ce dernier étant un ami avoué de Jean-Marie Le Pen. On comprend mieux l’ostracisme que subissent ces grands comédiens. (et n’oublions pas BB qui a droit à son paquet régulièrement).
En revanche, Monsieur Arditi, ouvertement de gauche n’en finit plus d’envahir les lucarnes du service publique. Il n’est pas mauvais mais quand même…. Quant au duo Bedos & Bedos alors là c’est l’omniprésence totale.
Voilà le paysage culturel français, des acteurs qui passent sous les Fourches Caudines des Tontons Macoutes de l’audiovisuel pour ne pas disparaître des écrans, reniant toutes valeurs, singeant les humanitaires abonnés à la TV et nous réservant des films d’une affligeante médiocrité. Exemple palpable du nivellement par le bas voulu par les socialo-marxistes. On n’est pas sorti…
01 Mar 2014 9:30 6. AP34
Coup de pied au cul ?
Un coup-de-poing sur le pif serait plus efficace !
02 Mar 2014 7:06 7. Mayaud
« made in France » (fabriqué en France):
Bonne idée, mais dans la pratique, rendu impossible pour plusieurs raisons,
– 1/3 (pour le travailleur) – 2/3 (pour l’Etat), équation impossible à affronter face à la concurrence. La France a choisi d’exploiter ses travailleurs de façon indécente, ce qui a pour résultat d’augmenter la charge finale d’un gros tiers.
– sur le thème des modalités d’embauche / débauche, la France a choisi de considérer l’employeur comme un malfaiteur obnubilé par le fait de débaucher.
Quel employeur n’a pas en conscience la nécessité de provisionner les prudhommes (potentiels) au moment même où il embauche. Un autre frein hélas.
Le CPE semblait aller dans le bon sens.
– La formation scolaire en France est trop souvent décalée par rapport aux besoins des entreprises.
– le coût des formations continues est bien souvent exorbitant, alors même que ces formations sont subventionnées.
– fabriquer un produit made in France présuppose de l’innovation.
Quand je fais une demande de brevet, j’ai la réponse de brevetabilité au bout d’un an, et je paie dans tous les cas.
Aux USA, une demande de brevet doit tirer son origine d’une invention datant de moins d’un an, ET exploitable des la deuxième année.
Tout est une question de temps.
Un Controleur SNCF me parlait hier de son fils,16 ans, champion de course à pied, qui sollicitait son père pour l’autoriser à aller au Maroc suivre des études de sport dans l’atlas, dans un centre sportif construit après négociations préalables de … 2 mois… Quand en France, pour le moindre bâtiment type salle recevant du public, il faut 12 mois de demandes d’autorisations. 2 contre 12, la vitesse, là est aussi notre problème. Il le racontait que tous les permis de construire sont instruits directement par internet, ainsi que les modifications de permis, en quelques jours…!!!
Cela m’a fait penser aux portugais qui étaient les maîtres du monde avec les espagnols au 16 eme siècle, mais qui ont oublié d’évoluer, basculant des premières places à la queue de l’Europe.
Oui, le temps, c’est de l’argent. Ne pas m’entendre, c’est grever le prix de nos fameux produits made in France d’un surcoût.
– je rappelle l’exemple de mes deux ingénieurs, Emmanuel et Laurent, qui n’ont obtenu leur subvention pour accompagner leur invention qu’au bout de 9 mois, tout en étant par ailleurs subventionnés dans leur chômage pour plus de deux fois cette même subvention sur cette même durée…!!!
– autre problème du made in France, le coût exorbitant du foncier, ainsi que les loyers des locaux industriels. Les fameux baux 3-6-9 sont totalement contreproductifs, obligeant les locataires de locaux industriels à des préavis de 3 ans !!!! J’ai du moi même payer un atelier devenu inutile prenant trois ans. Impossible, me direz vous, il y aurait eu moyen de partir. En fait, en France, il y a les lois pour la solvabilité, et celles pour l’insolvabilité, les personnes solvables (ou peut être le plus souvent disons le, « honnêtes »), paient en permanence des surcoûts liés à l’insolvabilité. Notre système est construit autour de la perspective de l’existence d’un fraudeur, au lieu d’être construit autour d’un à priori d’honnêteté.
Les loyers étant bien entendu 30% plus chers pour pallier (un peu) aux risques d’impayé engendrés par notre notion de logement ou locaux commerciaux bien moral plus que réel.
Pour la petite histoire, deux fois, récemment, j’ai obtenu sans sourciller 10 % de réduction de loyer pour paiement par tranche de 6 mois… Oh, je vois les français s’indigner : quelle honte, un propriétaire (dans le cas présent, un locataire) qui propose 6 mois de loyer d’avance. Oui, mais c’est la condition pour encourager un propriétaire à investir autrement que dans du vent.
– Autre surcoût du made in France, les délais de paiement. En Chine ou à Taïwan vous réglez 50% à la commande (90 jours avant livraison), 50% lors du chargement sur le bateau. Les prix peuvent alors être plus bas, compte tenu de la faiblesse du risque d’impayé.
Ma conclusion, c’est que pour faire du made un France, il faut sérieusement réformer notre façon de fonctionner, et pas simplement raconter des conneries du style « il faut donner des coups de bâton aux vilains patrons,qui font fabriquer ailleurs. » Faire fabriquer ailleurs n’est pas un plaisir. Cela pourrait changer si nos lois et structures changeaient.
Au moment du copier collé sur le blog, je relis l’intervention de@AP34 qui se veut sans doute drôle. Il évoque que le made in France devrait être imposé à coup de poing sur le pif. C’est exactement comme cela que les entrepreneurs sont traités en France, à coup de poing sur le pif, en permanence. Est ce une façon d’encourager la prise de responsabilité ? Non, l’effet é stp exactement inverse. Non, les entrepreneurs, il faut les encourager à coup d’encensoir, pas à coup de trique. Ou alors on ne produit que des petits tontons macoute.
Amicalement, christophe
02 Mar 2014 12:01 8. Patrick-Louis Vincent
Tout ce que vous dîtes est juste et vrai, mais, à mon avis, sans intérêt.
Thierry, vous devriez oublier un peu le théâtre politico-comique franco-français et vous intéresser davantage à ce qui se trame dans le monde.
La Bête israélo-étatsunienne veut dévorer le dernier bastion chrétien qui ose lui résister, à savoir la Russie de l’orthodoxe Poutine, le seul homme politique occidental qui ose placer la morale au centre de sa politique intérieure et qui n’est pas prêt de sacrifier les intérêts de son pays au profit de la finance apatride.
La 3ème guerre mondiale avance à grands pays et elle risque d’être nucléaire.
Alors, que pèsent les pitreries de Montebourg devant ce danger qui menace l’humanité ? Et ne croyez pas que la France sera épargnée. Hollande a clairement montré, ces derniers temps, dans quel camp il voulait entraîner la France. Hollande, au lieu d’adopter une politique d’équilibre entre les grandes puissances, a choisi délibérément le camp de la Bête. Si la guerre éclate, la France, et les Français, devront en payer le prix.
02 Mar 2014 12:02 9. Patrick-Louis Vincent
« La 3ème guerre mondiale avance à grands pays et elle risque d’être nucléaire »
Il faut lire « à grands pas » et non « à grands pays »
02 Mar 2014 12:16 10. Jean Louis
Je vole à votre secours, Thierry, car vous allez être accusé de sexisme. Comment oublier les femmes ? Pas d’autre solution que le remède selon notre grand Georges Brassens, la fessée. Hélas au risque d’être déçu avec la brochette de péronnelles qui squatte ce gouvernement …