Pour une fois, Montebourg a raison
A force de dire n’importe quoi, il arrive à Montebourg d’avoir parfois raison. Il faut souligner qu’il a un avantage certain sur quelques autres. Il ne risque pas de se faire virer pour avoir critiqué ou contredit le président de la République ou le Premier ministre. Il bénéficie de « l’immunité des farfelus » chargés d’amuser la galerie, de calmer les mécontents et, de plus, personne n’a oublié son score à la primaire socialiste qui a fait de lui « une aile » du parti, à lui tout seul. Au milieu de toutes ses élucubrations, le ministre du Redressement productif vient donc de lâcher une vérité qui ressemble à une bombe. Il croit que le gaz de schiste peut être une chance pour la France et se dit favorable à des recherches pour permettre une exploitation sans risque de ce gaz dont notre sous-sol regorgerait. Montebourg est ainsi en totale contradiction avec François Hollande et Jean-Marc Ayrault qui, se soumettant sans la moindre dignité aux diktats des écologistes, ont juré leurs grands dieux qu’il n’y aurait jamais d’exploitation du gaz de schiste en France. Montebourg reconnait que la technique de fracturation hydraulique, la seule actuellement utilisée (aux Etats-Unis), peut être dangereuse pour l’environnement mais il se dit convaincu qu’avant longtemps de nouvelles techniques seront mises au point qui permettront d’extraire le gaz de schiste sans aucun risque pour la nature. Il a évidemment raison. Tous les progrès, toutes les innovations -du chemin de fer à l’aviation- ont, à leurs débuts, provoqué des catastrophes et il a fallu que les ingénieurs adaptent et modifient leurs premiers plans. Il serait particulièrement absurde qu’un pays en train de crever sur un trésor peut-être fabuleux se refuse d’étudier les possibilités d’utiliser ce filon inespéré sous prétexte qu’un lobby d’amateurs de fromages de chèvre et de fleurs des champs ont fait de ce sujet un casus belli. Tout le monde est d’accord pour dire et répéter qu’il faut sauver la planète qu’un siècle de course au progrès par les apprentis-sorciers que nous sommes a mise gravement en péril. Mais sauver la planète ne veut pas dire la condamner à refuser de regarder l’avenir. Les amis de Cécile Duflot sont pour… « la décroissance » et ils s’en vantent. Ils ne peuvent donc aujourd’hui qu’être satisfaits de notre récession, de nos fermetures d’usines, de la désertification de nos campagnes, de notre taux de chômage. Nous « décroissons » à grande vitesse. D’autres pensent qu’à moins de nous complaire dans notre agonie, il faut nous débattre contre vents et marées, chercher partout, innover sans cesse, créer à tout prix de nouvelles richesses et en revenir à la règle qu’on n’arrête pas le progrès. Comme toujours donc, il y a d’un côté les frileux, les rabougris, les passéistes qui ont peur de l’avenir et qui voudraient en revenir au bon vieux temps de la marine à voile et de la lampe à huile. Ils condamnent le nucléaire et maintenant le gaz de schiste en se tournant vers le soleil et les vents qu’on adorait déjà, jadis… sous l’antiquité. Et puis, de l’autre côté, il y a ceux qu’effraie le présent, qui veulent sortir du marasme et qui sont convaincus que notre seule chance de survie (car c’est bien de cela dont il s’agit) est d’avoir de l’audace. Nous n’avons toujours pas de pétrole mais nous pourrions avoir une idée, simple, évidente : celle d’utiliser ce trésor caché qui, selon certains, ferait soudain de notre vieux pays moribond un eldorado rivalisant avec tous les royaumes les plus riches de l’or noir. Le gouvernement d’aujourd’hui a le choix : ménager, apaiser, dorloter ses alliés verdâtres (2% à la dernière présidentielle !) en refusant de prendre un pari qui pourrait nous sauver et refaire de nous l’un des grands pays de la planète, ou renvoyer sur le plateau du Larzac Cécile Duflot, Placé, Eva Joly, Mamère et leurs copains et annoncer à la face du monde que la France a enfin décidé de se réveiller, de repartir à l’assaut du monde et du XXIème siècle, avec un grand projet qui lui assurera son indépendance énergétique, c’est-à-dire aussi politique, et même quelques royalties. Il n’y a aucun doute que le gaz de schiste offrirait à la France un avenir autrement plus prometteur que les emplois d’avenir de Hollande ou tous les plans d’investissement à la petite semaine que nous sort maintenant le gouvernement, comme ce dernier programme dérisoire de 12 milliards (sur dix ans à partir de 2016) présenté par Ayrault et qu’il veut financer avec la revente de nos « bijoux de famille », les actions que détient l’Etat dans certaines entreprises. Mais pour cela il faudrait que nos dirigeants du jour aient à la fois « une vision » et un peu de courage. Or c’est, évidemment, ce qui manque le plus aujourd’hui à ceux que, faute de mieux, nous avons élus. Il est dommage que ce soit « le farfelu de service » qui, seul, ait osé évoquer cette « vision » et il n’est pas étonnant qu’il ait été aussitôt contredit par le nouveau ministre de l’Ecologie, Philippe Martin. Nous allons donc en rester aux moulins à vent, une spécialité… hollandaise.
Mots-clefs : gaz de schiste, Montebourg
11 Juil 2013 13:43 1. bentolila
Le dicton du jour : Mieux vaut être abonné à bernanke que de lire dans le marc de café…
Non LULU le marc de café n’a pas été inventé par Saint Marc, ni la lessive d’ailleurs…
11 Juil 2013 15:46 2. laurentdup
J’ai regardé sur Arte cette semaine deux reportages sur les méthodes d’extraction du gaz de schiste un peu partout dans le monde. Ils sont encore en replay.
A l’évidence la technique n’est pas encore au point et reste en l’état criminelle.
Alors oui pourquoi pas mais il va falloir que nos « chercheurs » » trouvent »!
11 Juil 2013 16:20 3. jean
Si dans les années 50-60 il y avait eu un Montebourg audacieux, au lieu d’investir tout ces milliards dans une énergie (potentiellement)dangereuse , polluante(mais on s’en fout, c’est chez les noirs) et dépendante de l’Uranium d’importation, peut-être qu’aujourd’hui chaque foyer serait indépendant énergétique grace en partie au soleil.
Maintenant, de quel avenir parlez-vous, des 50 prochaines années, ca fait un peu juste comme vision d’avenir, mais au regard d’un ou deux quinquenats, c’est déja pas mal. Aprés qu’ils se démmerdent…
De plus, j’ai bien peur que le gaz de chiste ne soit pas suffisant pour redonner de la grandeur a la France. Avec les gignols qui nous gouvernent, et le marché transatlantique qui se profil, ils seraient bien capable de le brader a leurs « maitres ».
11 Juil 2013 17:31 4. Jean Louis
@laurentdup
Sans connaître ce dossier , n’en parlez pas !
Et soyez rassuré le naze-de-Nantes vient de confirmer l’obscurantisme le plus épais …
Un retard technologique qui va nous coûter très cher. Les brevets ne sont pas pris chez nous.
11 Juil 2013 18:59 5. laurentdup
@ jean Louis:
1: en quoi pensez vous que je ne connaisse le « dossier »?
2: il semblerait que vous n’ayez pas réussi à me lire jusqu’à la quatrième ligne!
3:Je vous invite a regarder les 2 émissions d’Arte.
4: je vous invite à aller boire l’eau de source près des lieux d’extraction.
Je ne suis pas écolo mais il y a des limites.
11 Juil 2013 20:47 6. Maxime
Il serait quand même judicieux de faire des sondages dans notre sous-sol pour savoir si oui ou non nous avons de ce fameux gaz de schiste. Si les chercheurs mettent au point une nouvelle méthode d’extraction non polluante, ce serait dommage de ne pas être prêt, faute d’avoir anticipé cette avancée technologique.
L’idée de Montebourg de nationaliser l’exploitation du gaz de schiste est plus que discutable, l’état ne possédant pas de compétence technique dans ce domaine, cela retarderait cette éventuelle exploitation, et nous ferait perdre du temps et de l’argent. Une seule chose est certaine, si la France possède du gaz de schiste en quantité, tôt ou tard il sera exploité. Le gouvernement Ayrault passera, tombera dans les oubliettes de l’histoire, et une nouvelle majorité, à un moment donné, fera voter une loi pour encadrer l’exploitation de ce carburant.
Une petite digression, par rapport au sujet initial. Le fait le plus notable du « Grenelle de l’environnement » est d’avoir institué un bonus-malus écologique sur les véhicules automobiles. Dispositif qui favorise les voitures diesel qui émettent moins de co2 que celles à essence. Le diesel, ce carburant cancérigène, responsable de la montée en flèche des maladies respiratoires, et qui a rendu l’air de nos villes irrespirable. Merci les verts… si vous n’existiez pas, il ne faudrait surtout pas vous inventer !
11 Juil 2013 22:12 7. Jean Louis
une synthèse parmi d’autres :
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2013/04/18/ii-ii.html
Se faire une opinion avec un documentaire Arte ? C’est un gag ? On parle d’un dossier d’une extrême complexité qui ne se résume pas à quelques images anxiogènes. C’est irrationnel. C’est bien connu que les Américains sont d’un naturel suicidaire et qu’ils sont ignares en protection de l’environnement. Heureusement que Placé et Lepage sont là …
12 Juil 2013 6:14 8. Jean Louis
et oubliée une première partie plus économique
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2013/04/01/transition-energetique-ou-simple-operation-politique-et-gaz.html
qui montre que la réalité est autre chose que celle propagée à la télé par les propagandistes des armes de destructions massives de Saddam Hussein. Il est extraordinaire que l’on ne se lasse pas de se gaver de mensonges.
12 Juil 2013 10:07 9. abenaton
@laurentdup
@jean Louis
Mettons de côté le ridicule de s’informer sur … Arte !
Le premier devoir de celui qui veut choisir est de connaitre et comprendre les options. Cela impose un vrai et long TRAVAIL de recherche et un choix pertinent de sources. La télévision me parait la pire source, engluée qu’elle est dans la connivence mercantile et la production de gluance idéologique.
Alors, s’informer auprès des Verts ? Les « Verts » que Le Pen a si justement qualifié de pastèques politiques (« verts dehors, rouge dedans ») sont de petits dictateurs issus d’une petite secte malfaisante mais bruyante. On l’a vu dans TOUS les débats de société récents.
Le débat qui nous concerne ici est l’éternel débat prométhéen : L’homme doit-il soumettre la nature ou se soumettre à la nature.
L’état du monde et l’objectif de respect de la dignité de chaque être humain ne laisse aucune alternative : nous devons soumettre la nature.
TOUTES les technologies récentes nous prouvent que PLUS de sciences induit MOINS de destruction. Songeons à l’évolution de la consommation des véhicules thermiques comme aux engins de calcul. C’est PLUS de sciences qui sauvera les abeilles, pas les gémissements des Verts ! C’est par PLUS de technologie que les extractions minières tuent moins de mineurs. Les exemples abondent.
Notre peuple vit sous la domination médiatique de faux sages , vrais escrocs, faux humanistes mais vrais bourgeois gâtés, petits Goebbels vaniteux vivant plus dans le marais parisien que dans le marais poitevin exhibés en boucle sur les écrans.
Les chercheurs cherchent, les ingénieurs développent, les ouvriers fabriquent, les Verts blablatent et intoxiquent. Et comme d’habitude, la volaille politique amplifie le message de la démagogie à paillettes plutôt que de valoriser celui du travail et du courage véritable.
12 Juil 2013 10:41 10. Jean Louis
@abenaton
Avis partagé. Une gouvernance responsable devrait éjecter les khmers verts. Entendre Placé, Lepage et leurs cliques, parler de ligne rouge sur des sujets pareils, est proprement révulsant. Doctrine socialiste, à chaque utopie, sa commission. La transition est un vrai sujet, suffisamment important pour ne pas être confié à des faux savants. Ici le Conseil National du débat sur la transition énergétique, sous la direction d’une intellectuelle de SciencesPo, mme Laurence Tubiana. Voir son entretien au JDD , http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Laurence-Tubiana-En-2100-l-energie-sera-propre-et-illimitee-606812 , «en 2100 l’énergie sera propre et illimitée». Vu dans la boule de cristal sans crainte du ridicule. On ne sait pas prévoir la météo à 48 h !!
Les paramètres fondamentaux vrais défis de l’humanité : 3 milliards d’habitants en 1960, 7 milliards aujourd’hui, 9 en 2050 ; nourris comment ? voir le rapport annuel Cyclope de Chalmin sur les matières premières ; accès à l’eau potable pour 2 milliards d’habitants ?
Sans se laisser embarquer dans un consumérisme repoussant, il nous faut bien un peu d’énergie … La houle de l’océan ?
12 Juil 2013 17:02 11. Maxime
La loi à la prudence excessive du gouvernement Fillon sur le gaz de schiste (il faut rendre à César ce qui est à César) aura le mérite de nous faire bénéficier de l’expérience des autre pays, et de disposer, le moment venu, de la meilleure technologie. On appelle cela laisser les autres essuyer les plâtres… c’est d’une certaine façon, une mise en pratique du fameux système D, qui fait partie du génie français. La prudence dans cette affaire est quand même compréhensible, la densité de population au km2 en France étant près de quatre fois supérieure à celle des USA, les zones non habitées étant agricoles ou sylvicoles (il n’y a pas de désert en France), le moindre problème pourrait avoir des conséquences dramatiques. Wait and see, il n’y a que ça à faire pour le moment.
12 Juil 2013 17:58 12. Jean Louis
@Maxime
Je ne partage absolument pas votre analyse. Le capital est aujourd’hui largement immatériel. Constitué de brevets. Un grand médicament repose sur 500 brevets, 250 en formulation et 250 en fabrication. A l’occasion des grosses OPA chez les télécoms / informatiques , on voit que le capital est totalement du brevet, le hard ne pèse rien.
Dans l’industrie des hydrocarbures c’est de plus en plus le cas. Et dans ce dossier de gaz non conventionnels, on est en train de « passer devant la glace ». Les brevets sont en train de se prendre en dehors des entreprises françaises. Certes nous appliquerons un jour ce qui se fait ailleurs, mais nous devrons l’acheter. La responsabilité du naze est énorme …
13 Juil 2013 8:43 13. abenaton
@Maxime
@Jean-Louis vient d’écrire ce que je m’apprêtais à vous répondre.
J’ajouterai donc à ses considérations financières quelques mots sur le plan de la civilisation.
J’aime la phrase de Kennedy annonçant : « et nous irons sur la lune! Non parce que c’est facile mais parce que c’est difficile » (« and we shall go to the moon! not because it is easy, but because it is difficult! »).
Et j’avoue que je prèfére lire la description de Bonaparte au Pont d’Arcole « devant PARCE QUE c’est dangereux » à la saga de Bilbot le Hobbit, pèpère fumeur de pipe muni de pantoufles par naissance !
A cultiver la trouille chez nos enfants et compatriotes, nous obtenons le pillage des morts et des blessés sur les lieux d’accidents ferroviaires ! Si, si! Il y a bien un lien !
13 Juil 2013 10:18 14. Maxime
Comme je l’écrivais dans mon premier commentaire, avant d’exploiter il faut sonder pour savoir si le pays possède du gaz de schiste. Je ne comprends pas que même cela soit interdit, et qu’il y ait un tel blocage idéologique sur le sujet. Je reste persuadé que le gaz de schiste sera exploité en France.
Mon dernier commentaire était aussi teinté d’humour, pour détendre l’atmosphère…
En ce qui concerne les problèmes de société. La France paisible de mon enfance dans les années soixante-dix n’existe plus. Même dans une ville moyenne de province les actes d’incivilité, les insultes, la violence sont monnaie courante. Par exemple, un dimanche après-midi me baladant tranquillement sur une avenue du centre-ville, je me suis fait traiter de « bâtard » par deux « jeunes » sur un scooter qui insultaient tous les passants qu’ils croisaient. Charmant… Le climat en France devient détestable, et le contrôle du pays par les autorités devient virtuel dans certaines zones, tout le monde le sait. Le déraillement du train hier est un accident comme il s’en produit malheureusement, c’est un fait divers. Les agressions par des « jeunes » sur les secouristes, les victimes dépouillées, même les cadavres selon un policier, est un fait gravissime, qui montre l’état réel du pays. La France se tiers-mondise, et en vertu du principe selon lequel qui contrôle le territoire contrôle le pays, je vous laisse deviner l’avenir qui nous attend si rien n’est fait. La peur est-elle responsable de ce qui nous arrive, ou bien la médiocrité de nos élites, leur traitrise envers nos ancêtres qui nous ont légué un si beau pays ? La peur et la faiblesse ne sont pas la réponse à nos problèmes, elles sont un signe d’encouragement pour les voyous sans foi ni loi. En observant le personnel politique j’ai peur pour mon pays, tant nos bulletins de vote, élections après élections ne servent à rien. Je vois la solution dans le référendum d’initiative populaire. Quand la violence s’installe il faut un surcroît de démocratie !
13 Juil 2013 13:03 15. abenaton
@Maxime
Vous dites » Quand la violence s’installe il faut un surcroît de démocratie ! ». C’est sans doute trop beau, trop convenu, trop facile pour être vrai !
Une véritable démocratie suppose un peuple éduqué et réfléchi échangeant sur un forum ouvert, décidant guidé par la raison et non l’émotion.
32 ans d’âneries socialistes (si, si! depuis 1981) ont converti notre Instruction publique en machine à promouvoir auprès des jeunes le machin du jour pour plaire à telle ou telle communauté MINORITAIRE : Shoa comme homophilie !
Quant au forum (aujourd’hui les merdias), quelle liberté s’y exprime? Tout y est affaire de rires gras , de propos vulgaires et serviles au service de la consommation de bidules ou de groupes sectaires avides et puissants.
Enfin, appeler au referendum quand on mesure ce que Sarkozy a fait du résultat de celui, clair, sur l’Europe …
J’ai parlé de Cincinnati et de Rome dans un autre message. La dictature – selon la définition romaine et non selon la description fausse démagogique du jour – dictature demandé par le peuple contre un Sénat devenu débile, attribué pour 6 mois à un homme intègre et décidé me conviendrait parfaitement.
Mais, je cours avec ma lanterne sur les rues et routes de France, et je ne trouve pas cet homme intègre et décidé prêt à retourner à sa charrue, devoir accompli!
Le peuple de France a été châtré. Il ne se reproduira donc pas.
Tristesse.
14 Juil 2013 13:45 16. Maxime
@abenaton
Le mal qui ronge la France est identifié, c’est le socialisme. Au départ ses buts sont nobles, mais poussé jusqu’à l’extrême, à l’absurde comme actuellement, il ne produit que la misère et le mécontentement. Redistribuer toujours plus d’argent sans mettre en place une politique économique et industrielle pour rendre le pays compétitif à l’international ne peut conduire qu’à la ruine.
Après il faut se demander à quoi sert notre argent ? Est-il nécessaire par exemple, d’avoir une télévision et une radio publique ? Il y a déjà beaucoup de chaînes de TV et de radios privées ; supprimer l’audiovisuel public (ou le financer uniquement par la publicité et la vente de programmes) redonnerait un peu de pouvoir d’achat aux Français, qui en ont bien besoin, sans qu’ils soient pour autant moins bien informés ou divertis. Idem pour le financement par une part d’argent public de presque chaque film, chaque série, chaque spectacle produit en France. Regardez bien les génériques et les affiches, vous serez édifié. Les médias, le cinéma, les spectacles, sont les vecteurs idéologiques de la pensée socialiste, les laisser s’autofinancer ferait le plus grand bien à la France, aux véritables journalistes et artistes.
Il faut garder espoir, au rythme où vont les choses, Moscovici ou un de ses successeurs, n’auront plus qu’un solution pour financer leur enfant monstrueux, prendre directement l’argent sur le compte bancaire des Français à la manière Chypriote ; à ce moment, mais j’espère avant, il y aura place pour une nouvelle politique avec des personnes sérieuses et responsables.
15 Juil 2013 1:06 17. Mayaud
@ Maxime « Je vois la solution dans le référendum d’initiative populaire. »
Cela me semblerait en effet utile dans la panoplie des réformes à entreprendre.: oser donner la parole aux personnes normales, et ne pas leur faire signer un blanc sein pour 4 ou 5 ans, sans programme.
@jean Louis: vos observations sur les brevets en cours de constitution sont exactes. En n’étant pas sur le terrain de l’expérimentation et de la recherche, on sera effectivement tributaires des brevets et méthodes d’exploitation qui seront déposés par d’autres.