On finit par comprendre l’antiparlementarisme
Ce n’est qu’une anecdote mais elle est diablement révélatrice de la décomposition générale dans laquelle nos bobos gauchos, adeptes de la pensée unique, du politiquement correct, de la parité, du féminisme militant, de la repentance tous azimuts et de toutes ces maladies à la mode, nous ont fait sombrer.
Au cours du débat à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi sur la transition énergétique, Julien Aubert, député UMP du Vaucluse, s’est adressé à la présidente de séance, une certaine Sandrine Mazetier, députée PS de Paris, en l’appelant « Madame le président ». Aussitôt, la mégère installée sur son perchoir s’est indignée et a exigé que l’honorable parlementaire l’appelle « Madame LA présidente », conformément, précisa-t-elle, au règlement de l’Assemblée. Aubert lui répondit qu’il se conformait aux règles établies par l’Académie française et s’est alors adressé à Ségolène Royal en l’appelant « Madame LE ministre ». Résultat : le bureau de l’Assemblée a condamné Aubert à être privé du quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit 1.378 €.
Tout est ridicule dans cette (petite) affaire. Ridicule, d’abord, que le parlement de la République perde ainsi son temps à condamner l’un des siens pour un tel prétexte alors que nos Rafales bombardent le nord de l’Irak, que nos soldats se font canarder au Mali, que notre budget au déficit encore aggravé risque d’être retoqué par Bruxelles, que le chômage continue son inexorable progression, que le pouvoir bat tous les records d’impopularité et que le pays plonge dans le pire des désespoirs. Et le bureau de l’Assemblée ne trouve rien de mieux que de mettre au coin avec un bonnet d’âne un « mauvais élève » !
Ridicule, ensuite, que sous l’influence de quelques harpies militantes, l’Assemblée ait effectivement inscrit dans son règlement intérieur un article contredisant l’Académie française chargée pourtant, elle et depuis quelques siècles, de veiller au « bon usage » de la langue française.
On se souvient du débat croquignolet qui avait animé le petit monde politico-parisien lors de l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 quand les pétroleuses de l’époque avaient voulu imposer les mots « ministresse », « pompière » ou « écrivaine ».
Il y a quelques années, l’Académie française rappelait encore qu’« aucun texte ne donne au gouvernement le pouvoir de modifier, de sa seule autorité, le vocabulaire et la grammaire française » et ajoutait : « Comme l’Académie française le soulignait déjà en 1984, l’instauration progressive d’une réelle égalité entre les hommes et les femmes dans la vie politique et économique rend indispensable la préservation de dénominations collectives et neutres, donc le maintien du genre non marqué chaque fois que l’usage le permet. Le choix systématique et irréfléchi de formes féminisées établit au contraire, à l’intérieur même de la langue, une ségrégation qui va à l’encontre du but recherché ».
Bref, selon nos académiciens qui savent tout de même parler notre langue, quand on dit « Madame le ministre », on respecte la parité, le « le » étant neutre, alors que quand on dit «Madame la ministre », on fait de la ségrégation, le « la » étant féminin.
Il parait que les Français sont, depuis quelque temps, atteints d’anti parlementarisme. On les comprend.
07 Oct 2014 13:59 1. infraniouzes
Ce qui est regrettable dans cette pantalonnade parlementaire c’est qu’un député de droite ne se soit pas levé comme un diable en disant (par exemple): » Ne vous en faites pas cher collègue, dès que nous serons revenus aux affaires et majoritaires à l’Assemblée nous corrigerons ce règlement imbécile et vous restituerons derechef ce qui vous aura été volé, intérêts de retard en sus ».
Voilà ce qu’un homme combatif et droit dans ses bottes aurait pu dire. Mais avec cette droite on joue « Le silence des agneaux » en permanence.
07 Oct 2014 14:05 2. Maxime
Qu’y a-t-il de plus stupide qu’un socialo ?… une socialo. Même les cocos paraissent intelligents à côté de ces gens-là.
07 Oct 2014 15:10 3. CHICHE CAPON
C’est effectivement complètement grotesque! Il est exaspérant de voir ces prétendues « féministes » finasser sur des questions aussi dérisoires, alors qu’un vrai sexisme, écrasant et militant, celui-là, hérité des enseignements et des traditions de l’Islam, se met tranquillement en place dans la société sans que personne ne bronche et avec la passivité bienveillante des pouvoirs publics. Ces « féministes » sont-elles aveugles, sourdes, ou complètement schizophrènes pour ne pas voir le fossé qui se creuse entre les cultures, ni la
menace qui pèse sur les valeurs d’égalité qu’elles prétendent défendre? Dans quel univers vivent-elles pour se soucier de chasser la poussière quand c’est la maison qui brûle?
07 Oct 2014 15:44 4. Ollivier
Ce qui est regrettable, c’est que TOUS les députés de l’opposition (on n’ose plus dire « de droite » de peur de les offenser) ne se soient pas levés pour faire un raffut du diable afin de défendre leur collègue et accessoirement la langue française, à moins que ce ne soit l’inverse…
07 Oct 2014 16:34 5. H.
Bonjour,
N’oublions pas que nous avons à faire avec des marxistes, bourgeois mais marxistes. D’ailleurs le philosophe Chinois Confucius (551 – 479 av. J.-C.) ne disait-il pas que « toute subversion commence par celle du vocabulaire ».
Pour en apprendre un peu plus: http://deflandres.over-blog.com/article–la-perversion-de-la-cite-commence-par-la-fraude-des-mots–41078058.html
Bonne soirée
07 Oct 2014 16:55 6. comentator1
La Droite n’a vraiment rien d’autre à faire que de se lancer dans des joutes sémantiques avec la Gauche.
Quid de la défense des intérêts des contribuables contre l’arnaque de la « Transition énergétique » ?
Quelques références :
– « Ecologie, La Fin » de Christian Gérondeau
– « L’Imposture Climatique » de Claude Allegre
– « Le Mythe Climatique », de Benoît Rittaud
– http://www.nipccreport.org/
07 Oct 2014 17:39 7. P. Sandron
Le soldat qui monte le garde, à l’entrée de la caserne est un personne qu’on appelle le sentinelle.
07 Oct 2014 18:52 8. drazig
De nos jours, les femmes s’hommassent et les hommes se féminisent. Et Sandrine la Pauvrette ne peut pas ne pas se croire femme par moment, alors elle se raccroche . C’est idiot car le titre est rattaché à la fonction, point final.
07 Oct 2014 20:25 9. aristide_lancien
Dans la Marine, les grades féminisés peuvent ils donner: La première maitresse, la seconde maitresse, la capitaine de vaisselle ?
08 Oct 2014 5:34 10. Criticus
La députée en question avait voulu changer le titre des écoles maternelles jugées trop sexistes. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/01/01016-20130201ARTFIG00610-une-deputee-ps-veut-debaptiser-les-maternelles.php
08 Oct 2014 9:12 11. Jean Louis
Ce trumeau n’en est pas à son coup d’essai. En février 2013 elle voulait retirer l’enseigne «Ecole maternelle» car cela stigmatisait la mère … En Octobre 2013 elle s’est mise à gueuler dans le micro de France Inter contre Michèle Tribalat au sujet de la politique d’immigration de la France.
On touche les limites du suffrage universel! Les électeurs qui envoient ce genre de mal baisée toucher des indemnités parlementaires, ne réalisent pas ce qu’ils font … @chichecapon souligne avec raison que la position de la femme, de l’épouse, de la mère dans toutes les sociétés est bien autre chose que le délire d’Antoinette Fouque (paix à son âme) ou l’intellectualisme de caniveau de Gisèle Halimi. En France, l’histoire de la Chevalerie est là pour nous l’enseigner. Et ne le répétez pas à la morue Fourest, les femmes sont sensibles aux attentions dont elles sont l’objet …
08 Oct 2014 9:25 12. Jean Louis
C’est vrai qu’il y a eu un concours à l’époque de Maurice Druon quand la chèvre du Poitou a donné toute sa mesure.
Du sentinel, à la sapeuse pompière, en passant par la gardeuse des sceaux … la liste est longue
08 Oct 2014 12:43 13. Abenaton
J’aime assez :
Le maître chien, la maîtresse chienne
Le premier maître, la première maîtresse
Le second maître, la seconde maitresse
Le sentinelle, la sentinette
L’estafette, l’estafettière
Les précieuses ridicules du Bergé ridicule !
Concernés ? Os, os court, les cons nous cernent !
Le doute m’habite !
08 Oct 2014 12:52 14. laurentdup
Nous sommes tous d’accord, c’est stupide et les règles de « féminisation » de la vie à l’Assemblée Nationale et ailleurs sont rétrogrades et contre productives.
En revanche il faudrait souligner que c’est la présence exceptionnelle de Sandrine Mazetier au perchoir qui fut l’occasion pour Julien Aubert de se faire plaisir et de faire perdre du temps à tous « alors que nos Rafales bombardent le nord de l’Irak, que nos soldats se font canarder au Mali, que notre budget au déficit encore aggravé risque d’être retoqué par Bruxelles, que le chômage continue son inexorable progression, que le pouvoir bat tous les records d’impopularité et que le pays plonge dans le pire des désespoirs.. »
Il savait à quoi s’attendre et avait préparé sa réponse à l’avance.
S’il veut changer les règles il est parfaitement bien placé pour cela, mais ce n’était pas son but.
Aubert s’est juste amusé et s’est payé Mazetier, qui en retour ne l’a pas loupé!
Si cette anecdote est révélatrice de nos bobos gauchos elle l’est tout aussi de nos bobos de droite.
08 Oct 2014 13:14 15. bentolila
Non LULU tu ne peux pas emmener ta vache chez le vétérinaire dans ta 4 L…D’autre part ne cherche pas un coupé 4 L au salon de l’auto, tu ne le trouveras pas. Enfin après la mort de John le rouge, ne t’attend pas à l’arrivée de John le Vert, avec Cécile Duflot comme figurante dans mentaliste..