La gauche et la délinquance
Trois voyous de Dreux, arrêtés par la police et condamnés par la justice à de la prison ferme, n’ont pas été conduits derrière les barreaux et ont été aussitôt libérés par les magistrats… faute de places dans la prison de Chartres. Nous marchons sur la tête dans ce pays ! Pour les « braves gens », cette affaire de Dreux est évidemment stupéfiante et révélatrice de la décomposition générale de notre Etat… socialiste. Il y a aujourd’hui trois malfaiteurs, connus, fichés, condamnés et donc dangereux, qui se baladent en toute liberté dans le pays, avec la bénédiction de la magistrature ! Il ne faudra pas s’étonner s’ils braquent demain une banque ou s’en prennent à une vieille dame. Ils ont compris qu’ils bénéficiaient désormais de la plus totale des impunités. Les prisons affichant « complet », ils ne risquent plus rien. Le Figaro d’hier nous apprenait, d’ailleurs, par la même occasion, que 100.000 peines de prison ferme n’étaient pas appliquées en France. Il y a ainsi, en fait, non pas trois délinquants mais 100.00 délinquants dans la nature dans notre pays. Ce n’est pas très rassurant. A quoi sert la police, à quoi sert la justice ? Si la police continue à faire tant bien que mal son travail, il est évident que la justice, elle, a totalement perdu le nord. Cette justice, formée à l’Ecole (très à gauche) de la magistrature de Bordeaux et dominée par le Syndicat (très à gauche) de la Magistrature, avait déjà tendance à se croire en droit de régler ses propres comptes avec une société qu’elle voulait changer. Oubliant qu’ils devaient rendre la justice « au nom du peuple français » et en vertu des lois votées par le Parlement, et non pas selon leur idéologie personnelle encore très soixante-huitarde, nombre de nos « petits juges » confondaient à plaisir « coupables » et « victimes », estimant, en leur for intérieur, que « les coupables » n’étaient que « des victimes de cette société » et que « les victimes »… ne l’avaient pas volé. Dire que c’est notre société qui est responsable de la délinquance et de la criminalité est évidemment absurde. Les régimes communistes ont battu tous les records de délinquance et de criminalité. Il suffit de se souvenir du nombre de condamnés de droit commun qu’ils expédiaient dans leurs goulags, ce que la Chine continue d’ailleurs à faire. Il est évident que l’arrivée au pouvoir de François Hollande n’a fait qu’aggraver les choses en donnant officiellement raison à ces magistrats « gauchos » pour lesquels c’est cette « démocratie capitaliste » qui est la seule vraie responsable de la délinquance et de la criminalité. Même s’il faut reconnaitre que, sous la droite, y compris la droite sarkozienne, les choses n’allaient guère mieux. En nommant une indépendantiste guyanaise garde des Sceaux, François Hollande a fait, évidemment, de la provocation. Peut-être souhaitait-il la remercier d’avoir, en 2002, fait éliminer Lionel Jospin de la course à l’Elysée, en se présentant elle-même et en recueillant 2% des voix. Mais, plus sûrement, voulant que son garde des Sceaux présente et fasse adopter une loi instaurant le mariage homosexuel, il lui fallait trouver quelqu’un de peu regardant sur les principes élémentaires de notre société. Christiane Taubira faisait parfaitement l’affaire. N’ayant pas pu obtenir l’indépendance de la Guyane, elle allait pouvoir se venger de la France en sapant quelques-uns de ses fondements, la famille hier, la justice aujourd’hui Car, en libérant les trois voyous condamnés, le procureur s’est contenté d’obéir à une circulaire de Christiane Taubira en personne. C’est là tout le problème. Cette circulaire de septembre dernier donnait ordre aux magistrats de « s’assurer que les modalités d’exécution des peines d’emprisonnement tiennent compte de l‘état de surpeuplement des établissements pénitentiaires ». L’affaire de Dreux n’est pas un disfonctionnement dans un tribunal de province mais l’illustration parfaite de la politique qu’entend mener la garde des Sceaux et donc le président de la République lui-même. On ne va plus en prison en fonction des délits qu’on a commis mais, comme à l’hôtel, selon la liste des réservations ! Pire, nous avons une garde des Sceaux et un chef de l’Etat qui pensent que la prison est « criminogène », qu’il faut trouver des « peines de substitution », remplacer la sanction par la formation et la prévention, ne plus punir. Personne ne conteste que nos prisons soient surpeuplées (57.300 places pour 68.500 détenus) et qu’il faille au plus tôt en construire de nouvelles ; tout le monde sait parfaitement qu’en mélangeant, dans les mêmes cellules, jeunes délinquants et voyous chevronnés, on transforme de petits loubards en vrais gangsters. Mais la gauche, dans ses utopies délirantes et sa volonté de détruire notre société, veut oublier que le premier des devoirs régaliens de l’Etat qu’il soit de droite ou de gauche est d’assurer la sécurité des citoyens et donc de pourchasser sans pitié les délinquants et les criminels. Le but de la prison est de punir ceux qui s’en ont pris « aux biens ou aux personnes ». Et quoiqu’en disent nos penseurs en dentelles, on n’a jamais trouvé mieux que de les mettre derrière des barreaux. Non seulement la prison punit les coupables –ce qui n’est que justice-et les met pour un temps hors d’état de nuire mais elle est aussi la meilleure des « préventions » car elle est autrement plus dissuasive que toutes les peines « de substitution » chères à Taubira et à Hollande. Les truands redoutent sûrement davantage d’avoir, éventuellement, à passer quelques mois, voire quelques années, dans un cul de basse fosse que d’avoir à porter un bracelet électronique ou d’avoir à faire quelques travaux d’intérêts généraux. Ce qui est grave dans cette affaire c’est qu’on s’aperçoit que les socialistes au pouvoir, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes dramatiques qui minent le pays (le chômage, la désindustrialisation, la perte de toute compétitivité, la dette, la déliquescence de l’Etat) préfèrent s’attaquer à toutes les bases de notre nation qu’ils veulent saper les unes après les autres. Après s’en être pris au monde économique (aux entrepreneurs, aux « riches »), après avoir détruit la famille (avec leur « mariage pour tous »), ils détruisent la justice (en ne voulant plus punir les coupables et en s’attendrissant sur le sort des délinquants). Tout le monde a déjà compris qu’à l’issue du quinquennat de François Hollande, la situation économique et donc sociale du pays sera plus catastrophique qu’elle ne l’a jamais été. Mais il y a pire encore. Ce quinquennat aura, par pure idéologie, détruit aussi la société française.
Mots-clefs : délinquance, Dreux, Hollande, Taubira
06 Août 2013 17:54 1. dugas
« Ce quinquennat aura, par pure idéologie, détruit aussi la société française. »
Tout est dit. Merci Mr Desjardins.
Je plains surtout ceux qui espéraient quelque chose de ce président. Ils doivent regretter amèrement leur vote… Fallait réfléchir et non pas seulement se faire plaisir.
06 Août 2013 18:50 2. Patrick-Louis Vincent
Attention tout de même de ne pas tout mélanger. Ce que vous faîtes, Thierry, en mettant dans le même sac le mariage pour tous, l’indépendantisme de Taubira et les voyous en liberté. Vous faîtes de la salade russe, ce qui ne clarifie pas le débat.
La circulaire en question ne fait que reprendre la loi qui date de 2009, sous Sarkozy. Ce n’est donc pas une disposition socialiste.
Les voyous en liberté ne le sont que pour quelques semaines, le temps que les prisons se désengorgent. C’est la loi !
Ce ne sont que des gamins condamnés à de petites peines ; en aucun cas des « truands » comme vous le dîtes.
Il n’y a pas assez de place dans les prisons, et l’on dit que la gauche ne veut pas en construire de nouvelles. C’est faux. 7 000 places de prisons seront construites avant 2017.
Voilà pour équilibrer un peu vos propos offusqués. Maintenant, est-ce que la prison est le meilleur moyen de punir tous ces petits voyous, souvent livrés à eux-mêmes dans des zones de non-droits et « éduqués » par les grands frères. Ce n’est pas du tout certain. En prison, ces jeunes voyous rencontrent des adultes condamnés pour meutre et qui continuent leur « éducation ». En sortant de prison, ils sont admirés par ceux qui ne l’on pas encore connu. Ces jeunes manquent totalement de repères. Je ne croie pas qu’ils les trouveront derrière des barreaux en regardant la télé. Les peines de travaux généraux me semblent plus indiqués. Bien sûr, cela demande du personnel qualifié. Plus qualifié en tout cas que les gardiens de prison. Pour les plus récalcitrants, une structure de type « militaire » leur apprenant à se lever le matin pour travailler pourrait être mise en place.
Oui, je crois qu’il faut trouver des peines de substitution pour les jeunes en déshérence.
06 Août 2013 19:16 3. Maxime
Les Français observateurs, ont su que le quinquennat de Hollande allait être raté dès les premiers jours de son mandat, avec le tweet de sa concubine soutenant l’adversaire de Royal aux législatives. Il n’y a pas eu de la part de Hollande une réponse forte pour clarifier les choses, et remettre à sa place une femme qui n’est rien, qui n’a pas été élue, qui n’a aucun statut officiel. C’est symboliquement très fort, Hollande n’a aucune autorité sous son propre toit, comment pourrait-il en avoir en tant que président ? Un autre fait marquant et alarmant du début du quinquennat est la photo officielle du président, avec en arrière-plan, tout au loin, un drapeau tricolore qui fait plus penser à celui des Pays-Bas qu’au notre. Manifestement la France n’est pas la priorité du président, puisqu’il faut bien l’appeler par ce nom.
En un peu plus d’un an, Hollande a prouvé à tous qu’il n’a aucune autorité (Merkel, l’Europe, les voyous) mais qu’il peut-être violent (répression des manifestants contre le faux mariage), qu’il n’est pas patriote (composition de son gouvernement, repentance, vote des étrangers, Europe, avion de Morales…) mais sait utiliser ceux qui le sont (intervention au Mali).
Pour en revenir à notre affaire de voyous libérés, ce n’est pas la goutte d’eau qui fait déborder le vase, tant il coule depuis longtemps comme une cataracte. Est-ce suffisant de construire de nouvelles prisons ? Je ne le crois pas ! Le mal qui nous ronge étant le socialisme, nos délinquants libres comme l’air sont une conséquence de cette idéologie qui relativise tout, qui inverse les valeurs, qui n’ose pas affronter les problèmes de peur de déplaire à ses « grands penseurs » médiatisés.
La réponse à apporter doit être libérale donc pragmatique et sans idéologie. La justice posant problème en France du fait de sa politisation, il faut la réformer en la privant de ses attributs idéologiques, par exemple en sabordant écoles et syndicats de magistrats. Comme il n’est pas certain que cela soit suffisant, il faut enfoncer le clou, et rendre la carrière des juges aléatoire. Rien de tel qu’un peu de démocratie pour se débarrasser du vampire socialiste ; les magistrats ne le seront plus à vie, ou alors s’ils le méritent, car ils seront élus par le peuple et auront des comptes à lui rendre. C’est ce qui se passe aux USA, dont nous connaissons bien le système judiciaire depuis DSK, grâce lui soit rendue… Avec un tel système mis en place, on réfléchirait à deux fois avant de devenir délinquant, et c’est le but recherché !
06 Août 2013 22:24 4. Alain
Les vrais voyous, les vrais délinquants sont ceux en col blanc et haut-perchés au sommet de l’Etat. Si Monsieur Desjardins ne connait pas des noms, on peut bien les lui rappeler.
07 Août 2013 13:46 5. bentolila
Le chômage ne prend pas de vacances, tout comme les impôts.
La question du jour: Impôt premier va t il partir en vacances en Hollande ?
07 Août 2013 21:25 6. ar!stide_lancien
En sa cour d’opérette, notre Roi Pétaud ne pouvait régner que sur une pétaudière: en sortirons nous un jour autrement que par la violence ?
07 Août 2013 23:28 7. Mayaud
Cher monsieur Desjardins, me permettrez vous d’interroger mon ami gardien de prison sur sa perception de la dangerosité des personnes emprisonnées. D’après lui, très peu ont leur place dans son établissement, et relèvent plus d’un lieu d’éducation que de la prison. Avec de très nombreux cas où les personnes n’ont rien à faire en prison.
Le coût de surcroît serait autour de 150€ par « pensionnaire » et par jour. 45€ pour le maintien en liberté surveillée…
Cela laisse songeur, d’imaginer ce que l’on pourrait faire pour 4500€ par mois pour accompagner autrement ces délinquants d’occasion ou de pacotille parfois.
Le,chiffre qu’il mentionnait était ahurissant, à savoir 8 à 10 personnes relevant réellement de l’enfermement, et 800 autres relevant d’un autre système d’accompagnement. On serait donc loin de l’engorgement des prisons si l’on s’en tenait à des critères de dangerosité
Amicalement, christophe
08 Août 2013 9:12 8. ar!stide_lancien
IL N’Y A AUCUNE POLITIQUE PENALE EN FRANCE ACTUELLEMENT ET DEPUIS BIEN LONGTEMPS: DE SIMPLES MESURES DE CIRCONSTANCES AU GRE DES EVENEMENTS, DES BESOINS BUDGETAIRES, DES RAPPORTS SYNDICAUX, DE LA DEMAGOGIE ET DE L’IDEOLOGIE DU MOMENT.
AVEC HOLLANDE CETTE INCAPACITE POLITIQUE S’ACCROIT ENCORE PLUS RAPIDEMENT …
08 Août 2013 13:07 9. bentolila
Si la reprise économique est aussi tonique que la reprise de la 4 L de LULU, ne vous attendez pas à des miracles
Attention à vos moutons, c’est la fin du ramdam