C’est épouvantable ! On ne sait pas s’il faut éclater de rire ou s’indigner. Les deux sans doute à la fois. Copé a finalement raison. Il va falloir très bientôt descendre dans la rue.
A l’incompétence, François Hollande ajoute maintenant le ridicule. Il est pire que toutes les marionnettes qui le représentent, plus grotesque que ses imitateurs.
« Le Monde » d’aujourd’hui publie un entretien avec le chef de l’Etat. Affligeant de la première à la dernière ligne. L’homme qui nous promettait le changement et avec lequel on allait voir ce qu’on allait voir face au chômage, à la dette, à l’effondrement de notre économie, à la dégringolade générale du pays, au désespoir de la jeunesse déclare froidement, naïvement, pitoyablement : « Exercer le pouvoir aujourd’hui, c’est très dur ». On tombe à la renverse. Il découvre la lune et reconnait implicitement que c’est trop dur pour lui, qu’il n’était pas fait pour cela et qu’il ne tiendra pas la distance.
Il ajoute d’ailleurs, lamentable « Il n’y a plus aucune indulgence, aucun respect ». Le pauvre ! Veut-il nous apitoyer, en implorant ainsi un peu d’indulgence, de respect, lui qui, quand il était dans l’opposition, a toujours été si indulgent avec les gouvernements de droite et si respectueux avec Sarkozy et son gouvernement ?
Il reconnait : « Le pouvoir, je l’ai voulu » et précise : « Pas simplement pour des raisons personnelles, le destin d’une vie, mais parce que je pense que pour la France c’est mieux que ce soit la gauche qui fasse cette mutation, qu’elle la fasse par la négociation, dans la justice, sans blesser les plus fragiles ni les déconsidérer ». Et il ajoute : « Les autres l’auraient fait sans doute, mais brutalement ».
C’est stupéfiant. Il reconnait qu’il veut faire exactement la même chose que « les autres », « cette mutation », la même donc. Il va simplement essayer de la faire moins brutalement. On ne peut pourtant pas dire qu’il ait commencé sur la pointe des pieds, ne serait-ce qu’en ce qui concerne les prélèvements obligatoires.
Mais où est passée la gauche qui devait créer un monde nouveau, le socialisme qui voulait faire table rase du capitalisme, qu’est devenu son propre programme qui allait « ré-enchanter le rêve français » (sic !) et faire rendre gorge aux riches ?
Nous avions déjà vu tous ses prédécesseurs capituler en rase campagne mais aucun d’entre eux ne nous avait avoué que le boulot était trop dur pour lui, ne nous avait demandé un peu d’indulgence et ne nous avait dit qu’il allait se contenter d’essayer de faire ce que les autres auraient fait.
Quand on l’interroge sur sa « méthode », il ne se contente pas de dire « J’assume cette méthode », il lâche une phrase digne du Père Ubu : « Il faut prendre le temps de décider, car une fois que c’est décidé, c’est fait ». De par ma chandelle verte ! Il est vrai que, quand on dépasse les bornes, il n’y a plus de limites…
Et si on lui demande ce qu’il pense de son Premier ministre, il l’assassine sans même s’en rendre compte : « Je sais qu’il est loyal et qu’il n’a pas d’ambition pour la suite »…
S’il est déjà dans un tel état, il ne tiendra pas cinq ans. Ce sera trop « dur » pour lui. Et surtout pour nous.
Chaque fois que ce type ouvre la bouche pour tenter de remonter sur son cheval qui galope déjà au loin, il tombe le nez dans le ruisseau et dégringole encore davantage dans les sondages.

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