Il y a un inculte à l’Elysée !
Certains amis me reprochent de ne pas avoir dit un mot du communiqué officiel publié, hier, par l’Elysée, à l’occasion de la mort de Danielle Mitterrand. Quatre fautes d’orthographe, énormes, incroyables, stupéfiantes en douze lignes !
Elle « poursuivi » (sans t)… le chemin qu’elle « s’était tracée » (avec un e)… « elle su » (sans t)… « une volonté et une dignité exceptionnelle » (sans s) ! Et oublions deux virgules qui s’imposaient et qui ne sont pas là.
Naturellement, les amis du Président nous diront qu’il n’a ni écrit ni relu ce texte. C’est possible et c’est dommage. Y a-t-il beaucoup de communiqués officiels, publiés avec l’entête de la Présidence de la République, qui ne sont relus ni par le Président ni par aucun de ses plus proches collaborateurs ? Peut-on imaginer qu’un enfant de 6, 7 ans ou une « technicienne de surface » arrivée récemment d’Europe de l’Est ait pris la direction du service de presse de l’Elysée, sans que personne ne s’en aperçoive ?
Le Président de la République qui est le « protecteur de l’Académie française », même s’il n’aime pas la Princesse de Clèves, savait parfaitement que ce communiqué serait lu attentivement dans toutes les salles de rédaction où l’on trouve encore, parfois, quelques journalistes qui se souviennent des rudiments de l’orthographe. Il aurait donc dû demander à Guaino-sa-plume de le relire.
Mais deux choses sont sûres : des analphabètes ont été recrutés au sommet de l’Etat (on s’en soudait un peu) et Nicolas Sarkozy se « contrefout » totalement de l’orthographe qui est pourtant, qu’il le veuille ou non, une marque de respect élémentaire à l’égard de la langue française et, accessoirement, à l’égard de ses lecteurs.
Cela dit, personne n’empêchera certains mauvais esprits de penser que c’est bel et bien le Président de la République en personne qui a écrit ces douze lignes et fait ces quatre fautes d’orthographe…
Mots-clefs : orthographe, Sarkozy
23 Nov 2011 14:45 1. drazig
40 ans après, les soixante-huitards donnent la pleine mesure de leur nuisance car le rédacteur est un pur produit de leur école.
23 Nov 2011 18:54 2. Alain Bellemere
Ses lectures d’auteur contemporain et classique comme Marcel Proust et de Madame de La Fayette n’étaient citées que pour paraître cultivé. Sarkozy est bel et bien un bonimenteur comparé à un marchand de cravates des années 50 avec son langage raccrocheur quand il ouvre son parapluie pour convaincre les naïfs de passage. Ce genre d’hommage rendu à Danielle Mitterrand était voulu pour ne pas en rajouter avec ceux des Socialistes, de peur de perdre un point dans les sondages. Gueno est désormais installé sur un autre nuage, il a posé sa plume et se protège se sentant attaqué de toutes parts, il est devenu irascible à son corps défendant, sauver à tout prix Sarkozy dans les mois à venir. Car depuis sa campagne, le discours de l’UMP est d’une pauvreté réduite à des miettes où il flotte un parfum de pain rassis.
La tragédie de la mort est en ceci qu’elle transforme la vie en destin disait Malraux.
23 Nov 2011 20:40 3. Houzi
A DRAZIG, même dans les années 60/70, quand le petit Nicolas était scolarisé, les enseignants dans les écoles de NEUILLY SUR SEINE n’ont jamais été des maoïstes.
DADU et ses rombières de copines n’auraient pas supporté, non mais !
Non, le Petit Nicolas n’a pas eu besoin de 68 dont il vomit l’esprit de liberté, pour être ce médiocre personnage dont on va se débarrasser lors du prochain beau mois de mai.
24 Nov 2011 8:10 4. VAN DEN BUSSCHE
Moralité de cette histoire:Il faut toujours relire ce qu’on a écrit;
Cela vous aurait évité de dire:
( on s’en soudait un peu) !!!
Très cordialement
24 Nov 2011 9:04 5. drazig
A Houzi,
Comme dit Th.D.: « Personne n’empêchera certains mauvais esprits…. »