Sarkozy est devenu fou ! Sous prétexte qu’il n’a rien vu venir en Tunisie, chez son ami Ben Ali, et qu’il a tout raté en Egypte, chez son ami Moubarak, voilà qu’il veut maintenant bombarder la Libye et qu’il reconnaît officiellement un pseudo gouvernement provisoire libyen dont on ne sait absolument pas ce qu’il représente.
Et tout cela au moment où, sur le terrain, la situation semble basculer au point qu’on a bien l’impression que Khadafy pourrait finalement s’en sortir en vainqueur.
Naturellement, le dictateur libyen est en train de commettre un épouvantable massacre de sa population insurgée, faisant tirer par son aviation et son artillerie lourde sur de pauvres types n’ayant pratiquement que des armes légères pour se défendre.
Mais personne, ni les Européens qu’il doit rencontrer aujourd’hui, ni les Américains, ne va vouloir suivre Sarkozy dans cette folle aventure. L’expérience irakienne a servi de leçon à tout le monde.
Sarkozy va-t-il faire attaquer une quarantaine de bases libyennes stratégiques par la seule aviation française ? La France va-t-elle partir seule en guerre contre Khadafy ? A quel titre ? Au nom de quoi ? Il fallait voir la tête d’Alain Juppé quand on lui a appris hier les déclarations (de guerre) de l’Elysée. Il était décomposé. Il ne doit guère apprécier d’ailleurs que l’ineffable BHL serve maintenant de super-conseiller diplomatique au président
Bien sûr, tout cela n’est, une fois de plus, que fanfaronnades et tartarinades. Nous n’allons pas attaquer la Libye, nous allons laisser Khadafy écraser ses rebelles dans le sang et les Européens vont calmer Sarkozy en lui faisant remarquer, sans doute un peu sèchement, qu’il ne faut pas dire n’importe quoi dans de pareilles situations
Mais le président de la République se sera totalement ridiculisé et nous aura ridiculisés par la même occasion
Sarkozy qui rêvait de redorer son blason aux yeux de l’opinion française avec sa présidence du G8 et du G20 s’est littéralement suicidé diplomatiquement hier. Un tel énergumène inconscient (et dangereux) ne peut plus présider, même symboliquement, les plus grandes puissances de la planète.
Les chefs d’Etat du monde entier le traitaient déjà comme un agité imprévisible, ils vont maintenant, eux aussi, le considérer comme un fou furieux.

Mots-clefs : , ,